ça y est !! Nous sommes le 3° jeudi de novembre... bienvenue au Beaujolais tout jeune tout frais, au Beaujolais nouveau, bien sûr.
Le truc à la mode depuis presque 10 ans est de le bouder. De dire que c'est un vin pas fini. Pas digne d'un connaisseur.
Et bien, moi, je prends le contrepied de cette affirmation : j'aime le Beau Jo. Il est est beau, il est sympa, il n'a aucune prétention si ce n'est celle de me faire passer un agréable moment. Accompagné, toujours ! Car les levures sont rudes pour notre transit intestinal, sans oublier que malgré son goût de jus de fruits à peine vinifié, l'alcool est bien présent.
Donc bref, accompagné, mais avec quoi ??
De la charcuterie... et du fromage. J'en entends déjà bougonner "oui, elle n'arrête pas de nous dire que le blanc c'est mieux, et là, brutalement, pour une opération commerciale initiée il y a fort longtemps par une grosse maison de Romanèche Thorens, elle met du rouge..." Ah, ah... c'est bien mal me connaître, les amis. Ce que je n'aime pas, ce sont les tannins, qui réagissent violemment avec la caséine et le pénicillium.
Mais dans le Beaujolais nouveau, il n'y a guère de tannin ! Ou très souples. Alors ?? Si vous évitez les fromages très très secs, ça devrait bien se passer pour vos papilles. Bon, avec modération toutefois ! Inutile d'en prendre plus d'un verre ou deux lors de ce repas sur le pouce, qui lui aussi fait partie de la gastronomie à la française !
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